Carnage

Carnage

Carnage est un film franco-germano-polono-espagnol réalisé par Roman Polanski, sorti fin 2011

C’est l’adaptation de la pièce de théâtre “Le Dieu du carnage” de Yasmina Reza.

Synopsis
Deux couples new-yorkais règlent leurs comptes après une bagarre entre leurs enfants respectifs…
 
Fiche technique
Réalisation : Roman Polanski
Scénario : Roman Polanski et Yasmina Reza, d’après la pièce de théâtre Le Dieu du carnage de Yasmina Reza
Musique : Alexandre Desplat
Montage : Hervé de Luze
Décors : Dean Tavoularis
Costumes : Milena Canonero
Photographie : Paweł Edelman
Producteur : Saïd Ben Saïd
Coproducteurs : Oliver Berben et Martin Moszkowicz
 
Distribution
Jodie Foster (V.F. : Hélène Babu) : Penelope Longstreet
Kate Winslet (V.F. : Irène Jacob) : Nancy Cowan
Christoph Waltz (V.F. : Pascal Bongard) : Alan Cowan
John C. Reilly (V.F. : Aurélien Recoing) : Michael Longstreet
Tanya Lopert : la mère de Michael (voix)
Julie Adams : la secrétaire au téléphone (voix)
Elvis Polanski : Zachary Cowan
Eliot Berger : Ethan Longstreet
Récompenses
Mostra de Venise 2011
Petit Lion d’or15
César 2012
César de la meilleure adaptation pour Roman Polanski et Yasmina Reza
15e Récompenses cinématographiques polonaises-Orły 2012
Aigle du meilleur réalisateur pour Roman Polanski
Nominations : Mostra de Venise 2011 (en compétition pour le Lion d’or) – Satellite Awards 2011 – Satellite Award du meilleur acteur dans un second rôle pour Christoph Waltz – Satellite Award de la meilleure actrice dans un second rôle pour Kate Winslet – Golden Globes 2012 – Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Jodie Foster – Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Kate Winslet – Prix Goya 2012 – Prix Goya du meilleur film européen

Les risques du métier

Les risques du métier

Les Risques du métier est un film dramatique français réalisé par André Cayatte, sorti en 1967

Il traite le sujet de l’accusation injuste de pédophilie.

Synopsis

Dans un village de Normandie, une jeune élève accuse son instituteur, Monsieur Doucet, d’avoir tenté de la violer.

Au cours de l’enquête, une autre jeune fille “avoue” qu’elle a eu des relations sexuelles avec M. Doucet, puis une troisième prétend à son tour qu’il se montrait entreprenant avec elle.

Ce dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l’opprobre des villageois.

Fiche technique
Réalisation : André Cayatte
Scénario : André Cayatte, Armand Jammot d’après un roman de Simone et Jean Cornec
Distribution
Jacques Brel : Jean Doucet
Emmanuelle Riva : Suzanne Doucet
René Dary : M. Baudouin, maire
Nathalie Nell : Helène Arnaud
Delphine Desyeux : Catherine Roussel

Douze hommes en colère

Douze hommes en colère

Douze hommes en colère (12 Angry Men) est un drame judiciaire américain réalisé par Sidney Lumet, sorti en 1957

Synopsis

Aux Etats-Unis, un jury de douze hommes doit statuer, à l’unanimité, sur le sort d’un jeune homme accusé de parricide. S’il est jugé coupable, c’est la chaise électrique qui l’attend.

Onze jurés le pensent coupable.

Seul le juré n°8, un architecte, n’est pas certain de la culpabilité de l’accusé et a de sérieux doutes. Il expose fermement ses doutes. Le témoin oculaire dit avoir vu la scène depuis son lit, par la fenêtre, alors qu’il n’avait pas ses lunettes. Le témoin auditif dit avoir entendu le corps tomber et le garçon crier “Je vais te tuer”, alors que le bruit du métro ne permettait pas d’entendre.

Et des failles existent dans l’enquête, comme le couteau qui a été utilisé : selon les enquêteurs, c’était une pièce unique alors que le couteau à cran d’arrêt est trouvable pour six dollars dans une boutique de prêt sur gages. Toutes ces failles et ces contradictions permettent au juré numéro huit, grâce à son éloquence, de renverser les convictions des autres jurés un par un, situation qui sert de révélateur des motivations et des préjugés d’hommes issus de milieux différents.

Fiche technique

Titre français : Douze hommes en colère
Réalisation : Sidney Lumet
Scénario : Reginald Rose d’après le téléfilm et la pièce homonyme
Distribution
Henry Fonda : M. Davis, le juré n° 8
Martin Balsam : juré n° 1 / John Fiedler : juré n° 2 / Lee J. Cobb : juré n° 3 / E. G. Marshall  : juré n° 4 / Jack Klugman : juré n° 5 / Ed Binns : juré n° 6 / Jack Warden : juré n° 7 / Joseph Sweeney : M. McCardle, le juré n° 9 / Ed Begley : juré n° 10 / Jiří Voskovec  : juré n° 11 / Robert Webber : juré n° 12

Récompenses

Festival International du film de Berlin 1957 : Ours d’or
Festival international du film de Locarno 1957 : Mention spéciale
British Academy Film Awards 1958 : Meilleur acteur étranger pour Henry Fonda
Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario pour Reginald Rose
Entrée au National Film Registry en 2007.

Nominations

Oscars 1958 : Meilleur film, Meilleur réalisateur pour Sidney Lumet et Meilleur scénario adapté pour Reginald Rose
British Academy
Film Awards 1958  : Meilleur film

Le dossier noir

Le dossier noir

Le Dossier noir est un film français réalisé par André Cayatte, sorti en 1955

Synopsis

Dans les années 50, dans une petite ville de province, un jeune juge inexpérimenté se heurte à un notable influent lors d’une enquête qu’il mène sur une mort suspecte.

Sa persévérence pour faire éclater la vérité va provoquer un énorme scandale.

 

Fiche technique
Réalisation : André Cayatte
Assistant réalisateur : Jean Valère
Scénario : André Cayatte et Charles Spaak
Dialogues : Charles Spaak
 
Distribution
Danièle Delorme : Yvonne Dutoit
Bernard Blier : l’inspecteur Noblet
Noël Roquevert : le commissaire Franconi
Paul Frankeur : Boussard

La vérité

La vérité

Henri-Georges Clouzot a déclaré avoir eu l’idée du scénario après avoir assisté à différents procès d’assises. Le film est notamment l’adaptation d’un fait divers bien réel.
La Vérité révéla le talent de tragédienne de Brigitte Bardot dont l’interprétation fut soulignée unanimement par la critique.
 

SYNOPSIS 

Dominique Marceau, une séduisante jeune femme, est jugée en assises pour le meurtre de son amant Gilbert Tellier. Au cours des audiences, le véritable visage de l’accusée se dessine peu à peu.
Gilbert, un jeune chef d’orchestre, promis à sa soeur Annie, violoniste, tombe amoureux de Dominique. C’est la première fois qu’elle se sent amoureuse. Néanmoins cela devient aussi pour elle un engagement trop important pour sa jeunesse instable. On lui reprochera ses moeurs légères durant le procès.
C’est pour Gilbert la révélation d’une passion dévorante, mais trop possessive pour Dominique. Pour Annie c’est un drame. Dominique, cependant, trompe Gilbert pour se venger après qu’il l’a quittée en croyant qu’elle l’avait préalablement trompé.
Ce dernier retourne auprès d’Annie et se fiance avec elle. Dominique sombre dans la dépression en apprenant la nouvelle. Elle tente alors de revoir Gilbert. Gilbert aura encore une dernière aventure, secrête et fugace avec Dominique, mais lui dira au matin qu’il n’est plus amoureux. Dominique, dépressive, se trouve un pistolet pour éventuellement se suicider. Des semaines plus tard, Dominique, encore amoureuse, vient au domicile de Gilbert. Alors qu’elle vient menacer de se suicider devant lui, il la repousse avec une grande violence verbale, elle le tue spontanément. Elle cherche immédiatement à se suicider, mais sans effet, ayant vidé son chargeur dans la fureur de son acte. Elle tente alors de se suicider au gaz. Sauvée in extremis, elle passe devant les assises pour meurtre.

La fiche technique et la distribution

Réalisation : Henri-Georges Clouzot
Scénario: Henri-Georges Clouzot – Vera Clouzot
 
Acteurs principaux
– Brigitte Bardot : Dominique Marceau
– Sami Frey : Gilbert Tellier
– Charles Vanel : Me Guérin, avocat de la défense
– Paul Meurisse : Me Eparvier, avocat de la partie civile
– Louis Seigner : Le président de la cour d’assises
– Marie-José Nat : Annie Marceau, soeur de Dominique
– René Blancard : L’avocat général
– Jean-Loup Reynold : Michel Delaunay, ami de Dominique
– André Oumansky: Ludovic Toussaint, patron du “Spoutnik”
– Jacques Perrin : Jérôme Lamy, ami de Michel Delaunay
– Claude Berri : Georges, ami de Michel Delaunay

Les bonnes causes

Les bonnes causes

Le film semble être une attaque contre la Nouvelle Vague, son jeunisme inexpérimenté, son rejet de la technique ou encore son réalisme. Ce qui importe, c’est la manière dont on montre les faits, pas les faits eux-mêmes (cf. le dernier monologue du juge Gaudet).

SYNOPSIS 
Gina est l’infirmière dévouée de Paul Dupré, riche industriel soigné pour des problèmes cardiaques. Dupré meurt brutalement lors d’une injection faite par Gina et, aussitôt, son épouse Catherine accuse Gina avec l’aide du fameux avocat Charles Cassidi qui est aussi son amant. Gina se trouve défendue par un avocat débutant, Me Philliet. L’enquête est menée par le juge d’instruction Albert Gaudet.

La fiche technique
Réalisation : Christian-Jaque
Scénario : Paul Andréota – Christian-Jaque, d’après le roman de Jean Laborde
Dialogue de Henri Jeanson

La distribution

Acteurs principaux
– Pierre Brasseur : Me Charles Cassidy
– Marina Vlady : Catherine Dupré
– André Bourvil : juge Albert Gaudet
– Virna Lisi : Gina Bianchi
– Umberto Orsini : Me Philliet
– Jacques Mauclair : Georges Boisset
– Hubert Deschamps : docteur Mermet
– Raymond Devime : inspecteur Véricel
– Jacques Monod : procureur Magnin