Sylvie Noachovitch, avocate

10 Juil 2022

extraits de Wikipédia : En 1986, Sylvie Noachovitch obtient une maîtrise en droit des affaires, mention carrières judiciaires et, en 1988, un DEA en droit des affaires.
En 1989, elle devient avocate.
En 1990, elle crée son cabinet à Enghien-les-Bains et, en 1997, en crée un second dans le 16e arrondissement de Paris.

Elle a plaidé dans plusieurs affaires médiatisées : 

  • En 1994, elle représente, en qualité de partie civile, les enfants et petits-enfants de Chapour Bakhtiar, ancien ministre du shah d’Iran, assassiné à son domicile le 7 août 1991.
  • En 1996, elle représente Raphaël Maillant, condamné le 14 mars 1997 par la cour d’assises d’Épinal à 17 ans de réclusion pour le meurtre de son ex-petite amie, Valérie Bechtel. Accusé par son meilleur ami Yann Bello d’avoir tué la jeune femme au cours d’un cambriolage qui a mal tourné, Maillant a toujours nié avoir commis ce crime. Sylvie Noachovitch assiste Raphaël Maillant dans sa demande de révision rejetée. Cette affaire a fait l’objet d’un documentaire intitulé Ils ont dit coupable…, réalisé par Philippe Pichon et diffusé sur France 2 le 26 octobre 2006. En octobre 2011, à la suite du meurtre de Charlène Bello en juillet 2011 dont le principal suspect est Yann Bello, ancien ami de Raphaël Maillant, elle dépose une nouvelle requête en révision du procès. Le 4 juillet 2014, la Commission de révision des condamnations pénales accepte la saisine de la Cour de révision4 mais le 24 septembre 2015, la requête est rejetée.
  • En 1997, elle assure la défense des intérêts de l’ancien directeur de cabinet d’Alain Carignon dans l’affaire Dauphiné News.
  • En 2002, elle assure la défense en appel de Florent Brissot, condamné initialement à 10 ans de prison en 2001 et finalement acquitté en 2002.
  • Depuis 2008, elle représente les intérêts d’Omar Raddad, qui demande la révision de son procès dans l’affaire du meurtre de Ghislaine Marchal en 1991. En 2014, elle obtient du parquet de Nice que des prélèvements ADN soient réalisés sur certains scellés. En 2016, l’analyse de ces prélèvements révèle que l’ADN d’Omar Raddad n’est pas présent sur ces scellés et en particulier dans le sang de la victime qui a servi à écrire la fameuse phrase « Omar m’a tuer ».
  • En 2009, elle obtient l’acquittement des frères Snatah dans un jugement rendu par la cour d’assises de Dijon.
  • Le 10 octobre 2013, elle est auditionnée par la commission des Lois de l’Assemblée nationale dans le cadre de travaux préliminaires à la réforme de la révision des condamnations pénales.
  • En 2016, elle obtient un certificat de spécialisation en droit pénal auprès du Conseil national des barreaux.

Affaire Omar Raddad : nouvelle requête en révision après des découvertes ADN ! “Mon client veut absolument être blanchi”, raconte son avocate Sylvie Noachovitch invitée d’Yves Calvi dans #RTLMatin. “C’est le procès de ma vie”