Mathieu Delahousse, journaliste

Mathieu Delahousse, journaliste

Journaliste, grand reporter spécialisé dans les affaires judiciaires.

Après différents passages sur de grandes chaînes de radio (RMC, RTL, Europe 1), il est aujourd’hui responsable du service investigation du magazine hebdomadaire « le Nouvel Observateur »

Auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment :

  • “François Besse”, métamorphose d’un lieutenant de Mesrine (éditions Flammarion)
  • “Justice”, le ministère infernal (éditions Flammarion 2009)
  • “Cache-cash”, enquête sur l’argent liquide qui circule en France (éditions Flammarion 2013)
  • “Code Birdie”, dans les secrets de l’enquête de l’affaire Cahuzac (éditions Flammarion 2016)
  • “La chambre des innocents” (éditions Flammarion 2017)
  • “Le prix de nos larmes”, le roman noir des millions versés aux victimes du terrorisme (éditions de l’Observatoire 2022)

David De Pas, magistrat

David De Pas, magistrat

David De Pas, magistrat. Juge d’instruction, puis juge des enfants, juge de grande instance, juge d’application des peines, premier vice-président Cour d’appel de Paris, coordonnateur du pôle antiterroriste du tribunal judiciaire de Paris

Revue de presse

  • Une justice sans frontières ?, Le Club de Mediapart 23/11/2023
    Ce texte est tiré du dossier “Crimes internationaux, une justice verrouillée ?” paru dans le numéro 19 de la revue Délibérée sorti en librairie le 7 septembre dernier. Il a été écrit par David de Pas, président de cour d’assises à Paris depuis 2022 après avoir été juge d’instruction au pôle « crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre », entre 2012 et 2015, puis juge d’instruction au pôle anti-terroriste, qu’il a coordonné, entre 2019 et 2022. L’angle retenu pour ce numéro était celui du traitement judiciaire français des crimes internationaux: de l’architecture institutionnelle – décrite par David de Pas – aux limites procédurales – voire aux « verrous »-, en passant par les aléas qui caractérisent l’instruction de ces dossiers hors normes à tous points de vue, la place bien singulière donnée aux victimes et la réception des preuves en sources ouvertes par le juge français, Délibérée a entrepris de questionner la capacité française – et donc sa volonté politique ? – à juger les personnes et les organisations responsables des crimes portés à l’humanité, là où la règle internationale lui donnerait pourtant toute compétence et légitimité pour le faire.

Olivia Ronen, avocate

Olivia Ronen, avocate

Olivia Ronen est une avocate, spécialiste renommée de la matière pénale. Elle a l’expérience des procédures les plus complexes et médiatiques. Dotée d’une grande capacité de gestion d’un environnement difficile, elle est particulièrement à même d’épauler ses clients lors de la survenance d’une procédure pénale, avec compétence et pugnacité.

Revue de presse

Christophe Molmy, haut fonctionnaire de la police

Christophe Molmy, haut fonctionnaire de la police

Christophe Molmy est un haut fonctionnaire de la police française, ancien chef de la Brigade de recherche et d’intervention de Paris. Il participe à la résolution de certaines affaires judiciaires les plus importantes des années 2000 et 2010 dont l’arrestation de Antonio Ferrara et le l’assaut de l’Hyper Cacher à la porte de Vincennes ainsi qu’à l’assaut du Bataclan le .

extrait de Wikipédia : Christophe Molmy entre en septembre 1994 à l’École nationale supérieure de police (ENSP) à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, école de formation des commissaires de police. En août 1996, il commence sa carrière en tant que jeune commissaire de police au commissariat de sécurité publique de Villejuif (Val-de-Marne) puis rapidement intègre la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Marseille, avec, pour envie remontant à l’enfance, de lutter contre le banditisme. Promu commissaire principal en 2003, il est muté à Paris à la Direction centrale de la Police Judiciaire, au sein de l’Office central de répression du banditisme (OCRB) et il est présent le 10 juillet 2003 lors de la seconde arrestation par des enquêteurs de la BRB et de l’OCRB d’Antonio Ferrara.
Nommé commissaire divisionnaire en 2010, il devient, au sein de la Direction régionale de Police Judiciaire de la Préfecture de Police (DRPJ Paris), le chef de la Brigade de recherche et d’intervention située au 36, quai des Orfèvres. Dans ce cadre, il organise l’assaut contre Amedy Coulibaly lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher à Saint-Mandé le 9 janvier 2015 puis participe à l’organisation de l’assaut du Bataclan le 13 novembre suivant. Mais c’est aussi sous son mandat que se sont déroulées deux affaires retentissantes pour la BRI : l’affaire de viol au 36, quai des Orfèvres (en avril 2014) et celle du vol de cocaïne (en juillet 2014) dans les locaux sans que sa responsabilité soit engagée.
À partir de 2015, répondant à un goût hérité de son père pour les polars et à son expérience professionnelle personnelle, il décide d’écrire des romans policiers en s’engageant dans la voie ouverte par un autre flic de l’anti-gang Roger Borniche.
Il est promu au grade de commissaire général au titre de l’année 2022.

Gilles Antonowicz, avocat

Gilles Antonowicz, avocat

Gilles Antonowicz, né en 1953 à Marseille, est un avocat et essayiste français. Étudiant à l’Institut d’études politiques de Paris (Science Po), il devient en 1971 agriculteur pendant treize années avant d’entamer des études de droit1 Il est avocat honoraire au barreau de Grenoble.

extrait de Wikipédia

Travaux
Les travaux de Gilles Antonowicz portent principalement sur l’Occupation et ont pour points communs de traiter d’affaires judiciaires. Son ouvrage sur Jacques Isorni (dont l’itinéraire croise celui de grands avocats comme Moro-Giafferi, Albert Naud, René Floriot ou Jean-Louis Tixier-Vignancour) évoque notamment les procès Pétain et Brasillach. Il a été couronnée par le prix du Palais littéraire en 2008.

Comme avocat, Gilles Antonowicz a participé au débat sur la légalisation de l’euthanasie en intervenant notamment dans les affaires Chantal Sebire, Hervé Pierra et Patrick Koffel. Il est vice-président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité jusqu’à sa démission4 en 20085.

Il a également été l’avocat de la jeune fille utilisée comme « appât » dans l’affaire dite du « Gang des Barbares ». Revenant sur ce dossier, son livre sur l’affaire Halimi répond, selon Philippe Bilger, avocat général au procès, « à toutes les questions, démolit les idées fausses et, avec une parfaite honnêteté, scrute et analyse les noirceurs et les mystères de cette épouvantable affaire ».