Un crime au paradis

Un crime au paradis

Un crime au paradis est le remake de La Poison, un film de Sacha Guitry, sorti en 1951 avec Michel Simon
Dernière apparition de Roger Crouzet au cinéma ; il décède d’une crise cardiaque le 13 novembre 2000.

SYNOPSIS 

1980, dans un village campagnard de la région lyonnaise, Saint-Julien-sur-Bibost, Joseph Braconnier, dit “Jojo” (Jacques Villeret) et sa femme Lucienne dite “Lulu” (Josiane Balasko), mégère acariâtre et alcoolique invétérée, mènent une vie conjugale pour le moins conflictuelle, dans leur ferme sise au lieu-dit “Le Paradis”.
Un jour, Jojo regarde à la télévision un reportage sur un avocat brillant (André Dussollier) qui en est à son vingt-cinquième acquittement. Très impressionné, Jojo va le trouver. Il lui annonce qu’il a tué sa femme, alors qu’il ne l’a pas encore fait, et par un jeu de questions très adroites, se fait expliquer comment il aurait dù opérer pour être à peu près sûr d’obtenir les circonstances atténuantes. Jojo s’en retourne alors au “Paradis” et commence à organiser, selon les indications de l’avocat, la mise en scène du “crime parfait”.

La fiche technique

Réalisation : Jean Becker
Scénario : Sébastien Japrisot

La distribution

– Jacques Villeret : Joseph “Jojo” Braconnier, cultivateur
– Josiane Balasko : Lucienne “Lulu” Braconnier, sa femme
– André Dussollier : Maître Jacquard, avocat
– Suzanne Flon: Madame Blondeau, dîte “Maîtresse”, l’ancienne maîtresse d’école de Joseph
– Jacques Dacqmine : Le président Laborde, président du tribunal
– Gérard Hernandez : Jacques “Jacky” Ramirez, le garagiste
– Valérie Mairesse : Magali Gianelli, la femme du patron du café
– Roland Magdane : Roger Gianelli, patron du café
– Dominique Lavanant : Mlle Goudilleux, la pharmacienne
– Daniel Prévost : L’avocat général

Le juge et l’assassin

Le juge et l’assassin

Le film est inspiré de faits réels : la cavale sanguinaire de Joseph Vacher qui a tué au moins une vingtaine de personnes à la fin du xixe siècle. Vacher est un personnage historique bien connu des criminologues, qui peut être considéré pour la France comme le pendant de Jack l’Éventreur pour l’Angleterre. Bouvier a même accroché dans sa cellule une affiche du Petit Journal de 1898 montrant un homme agressant une jeune femme, titrée : « Un nouveau Vacher ».

SYNOPSIS

Un juge de province le suit patiemment à la trace et finit par obtenir son arrestation sur base d’un signalement composé à partir de témoignages. En obtenant la confiance de Bouvier, le juge obtient aussi de lui des aveux complets. Bouvier pense qu’on va le soigner, l’aider à ne plus souffrir, mais le juge ne croit pas à sa folie et fait tout pour obtenir sa condamnation à mort.

LA FICHE TECHNIQUE

Titre : Le Juge et l’Assassin
Réalisation : Bertrand Tavernier
Scénario : Jean Aurenche, Pierre Bost, Bertrand Tavernier
Photo : Pierre William Glenn
Décors : Antoine Roman
Musique : Philippe Sarde
Montage : Armand Psenny
LA DISTRIBUTION
Philippe Noiret : Le juge Rousseau
Michel Galabru : Joseph Bouvier
Isabelle Huppert : Rose
Jean-Claude Brialy : Le procureur Villedieu
Renée Faure : Madame Rousseau
Cécile Vassort : Louise Lesueur
Yves Robert : Le professeur Degueldre
Jean-Roger Caussimon: Le chanteur des rues

Présumé coupable

Présumé coupable

En avant-première
L’équipe du film n’a pas eu l’autorisation de tourner sur les lieux des faits. Les scènes censées se dérouler dans la prison de Beauvais ont été tournées dans une prison en Belgique, celles de la prison d’ Amiens dans celle de Loos-lez-Lille. Les scènes de procès n’ont pas été tournées à Boulogne-sur-Mer mais en région parisienne.

Le film raconte le calvaire d’Alain Marécaux – “l’huissier” de l’affaire d’Outreau – arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d’horribles actes de pédophilies qu’ils n’ont jamais commis.

C’est l’histoire de la descente en enfer d’un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l’histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.

LA FICHE TECHNIQUE

Titre : Présumé coupable
Réalisation : Vincent Garenq
Scénario : Vincent Garenq, d’après l’oeuvre d’Alain Marécaux
Producteur : Christophe Rossignon

LA DISTRIBUTION

Philippe Torreton : Alain Marécaux
Noémie Lvovsky : Edith Marécaux
Wladimir Yordanoof : Me Hubert Delarue
Raphaël Ferret : Le juge Burgaud
Michelle Goddet : Thessy
Farida Ouchani : Myriam Badaoui
Olivier Claverie : L’avocat général
Kevin Tholliez : Thomas
Loris Rouah : Sébastien
Charlotte Ghristi : Cécile

Le juge

Le juge

A Marseille, le juge Muller veut démanteler un réseau de trafiquants de drogue.
Il s’assure la collaboration d’un commissaire de police pour s’attaquer directement à la tête de l’organisation, un truand nommé Rocca.

La fiche technique

Réalisation : Philippe Lefebvre
Scénario : Philippe Lefebvre et Bernard Stora
Photographie : Jean-Paul Schwartz
Musique : Luis Enriquez Bacalov
Son : Jean-Pierre Ruh
Décors : Jean-Claude Gallouin
Montage : Youcef Tobni
 

La distribution

Jacques Perrin : Le juge François Muller
Richard Bohringer : Lucien Inocenti
Daniel Duval : Antoine Rocca
Andréa Ferréol : Regine Sauvat
Jean Benguigui : Donati
Michael Lonsdale : Le médecin
Giacomo Piperno : Galéazzi
Jean-Pierre Sentier : Le commissaire Perrota
Paul Le Person : Le président Lebau

Un condamné à mort s’est échappé

Un condamné à mort s’est échappé

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Ce film a la particularité d’être organisé autour d’un fil dramatique très classique ce qui le rend plus accessible que d’autres œuvres de Bresson. Un condamné à mort s’est échappé présente donc une ressemblance de surface avec les films relevant du genre de l’évasion. Mais la grande spécificité du film est d’insister sur les enjeux moraux et spirituels de cette évasion.

 
LA FICHE TECHNIQUE
 
Scénario : Robert Bresson et André Devigny
Réalisation : Robert Bresson
Production : Gaumont (France), Nouvelles Editions de Films (France)
Producteurs : Alain Poiré, Jean Thuillier
Montage : Raymond Lamy
Photographie : Léonce-Henri Burel
Musique : Wolfgang Amadeus Mozart
Chef décoration : Pierre Charbonnier
Assistant réalisation : Jacques Ballanche et Michel Clément
Son : Pierre-André Bertrand, Joseph Abjean et Guy Rophé
 
 
 
LA DISTRIBUTION
 
François Leterrier : Lieutenant Fontaine
Charles Le Clainche : François Jost
Maurice Beerblock : Blanchet
Roland Monod : le pasteur
Jacques Ertaud : Orsini
Jean Paul Delhumeau : Hébrard

Le trou

Le trou

Le film est salué comme étant le meilleur film de Jacques Becker ; il est salué comme un chef-d’œuvre par François Truffaut. L’attention donnée aux détails des préparatifs de l’évasion éclipse presque le jeu des acteurs pour donner au film un caractère de documentaire.

La fiche technique
 
Réalisation : Jacques Becker
Scénario : d’après le roman de José Giovanni (Editions Gallimard)
Adaptation : Jean Aurel, Jacques Becker et José Giovanni
Dialogue : Jacques Becker, José Giovanni
Assistant réalisateur : Jean Becker
Musique : Philippe Arthuys
Images : Ghislain Cloquet
Opérateur : Gilbert Chain
Son : Pierre Calvet
Montage : Marguerite Renoir
Décors : Rino Mondellini

 

La distribution
 
Jean Keraudy : Roland Darban
Michel Constantin : Jo Cassid
Marc Michel : Claude Gaspard
Catherine Spaak : Nicole
Eddy Rasimi : Bouboule
André Bervil : le directeur de la prison
Jean-Paul Coquelin : Grinval