Myriam Bacqué, médiatrice, formatrice, consultante internationale

Myriam Bacqué, médiatrice, formatrice, consultante internationale

Guy Bottequin, médiateur suisse

Guy Bottequin, médiateur suisse

Michèle Jaudel, avocat et médiateur

Michèle Jaudel, avocat et médiateur

Michele-Jaudel

J’ai prêté serment en 1978, et depuis j’ai la chance de cheminer sur mon parcours d’avocat en accédant avec la même humilité et la même passion aux dossiers de contentieux et de conseil dans le domaine de l’entreprise, dossiers que des clients fi dèles veulent bien me confier. La relation de confiance ainsi établie m’a toujours guidée, quel que soit mon mode d’exercice, en moyenne ou plus petite structure.
J’ai été formée par un maître de stage attentif et exigeant, dont les méthodes qui m’ont été inculquées sont encore aujourd’hui la colonne vertébrale de mes interventions et sont transmises à mes collaborateurs. Ce sur-mesure que j’affectionne m’a donné l’occasion de rencontrer les modes de règlement amiable des différends, que j’ai utilisés, tout en gardant le contact avec les juridictions, sans savoir que je faisais déjà de la médiation.
Alors, la médiation, j’ai voulu en connaître tous les tenants et aboutissants et je me suis formée pour découvrir les trésors cachés du processus.
La formation de l’avocat à la médiation est une chance inestimable, il est primordial de la saisir et de ne pas laisser les jeunes s’en dispenser, il est primordial de les former ainsi que leurs aînés afin qu’ils se familiarisent avec cet outil complémentaire dont nous disposons pour exercer notre art de la manière la plus appropriée aux besoins et intérêts de nos clients.
C’est dans le cadre de l’accès à la justice que cet outil complémentaire peut être utilisé avec succès : mais, et je m’y engage, la médiation ne doit pas devenir obligatoire, c’est le rôle déterminant de l’avocat, aux côtés de son client, qui guidera le justiciable sur la voie de la médiation lorsque cet outil est adapté et librement choisi.
Il faut que nous nous mobilisions pour préserver notre place et défendre notre profession en nous ouvrant à cette justice moderne, apaisée, adaptée.

Le barreau m’a fait confiance en me demandant de promouvoir la médiation, d’organiser des colloques, d’animer la commission ouverte médiation, commission transversale intéressant tous les domaines du droit : je crois avoir rempli la mission, avoir fait le job…
Ce travail a été rendu possible par la concertation entre les médiateurs, les avocats, les professionnels du droit, les entreprises, les acteurs de la société civile, les Pouvoirs publics et les magistrats notamment ; une communication constructive avec ces-derniers est un des maillons incontournables pour préserver la place de la médiation dans la justice, la médiation ne devant en aucun cas être considérée comme une justice au rabais, une justice dont la seule fi n serait de répondre à des préoccupations d’ordre budgétaire. Je salue en particulier le rôle moteur dans ces actions de Fabrice Vert, conseiller coordinateur de l’activité des conciliateurs de justice et des médiateurs à la Cour d’appel de Paris.
Et je suis fière d’avoir mis en place cet été l’Ecole de la Médiation du barreau de Paris, pour familiariser les avocats avec la pratique de la médiation comme prescripteurs ou accompagnateurs, et comme médiateurs.
J’ai voulu ce challenge pour permettre au Barreau de Paris de contribuer à la formation de la prochaine génération de spécialistes en matière de résolution amiable des diff érends : notre Barreau sera garant des meilleures pratiques en matière de médiations nationales et internationales.
Je suis convaincue qu’il convient d’assimiler, dans le cadre de la formation initiale des élèves avocats mais aussi dans celui de la formation continue obligatoire, le réflexe médiation et plus généralement des modes de règlement amiable des diff érends. Paris, place de l’arbitrage international, deviendra la place de la médiation internationale, si je suis élue je m’y engage.
J’ai voulu le démarrage de l’Ecole, sous forme d’université d’été de 3 jours entièrement consacrés à la médiation et à la négociation interculturelles. C’est s’inscrire dans l’ouverture à l’international dont notre Barreau a besoin. Je veillerai à ce que les critères d’excellence et à ce que l’éthique et l’esprit d’imagination, autant de qualités essentielles à la réussite d’une médiation, modèlent les comportements. Telle est mon idée de la justice du XXIème siècle, d’une justice rénovée.»

Michèle JAUDEL

Jean-Louis Keita, ancien bâtonnier

Jean-Louis Keita, ancien bâtonnier

Jean Louis Keita a été l’un des avocats d’Omar Raddad. Il est présent dans le film “omar m’a tuer” (Festival 2022). Son rôle est joué par Julien Béramis.

L’Express, en mars 2004

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La Provence, en août 2012

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Débat pendant le Festival 2010

Anne Lévy-Morelle

Anne Lévy-Morelle

A_Levy-Morelle

Anne Lévy-Morelle est une réalisatrice belge née à Bruxelles le 19 février 1961.

Elle est licenciée de la faculté de philosophie et lettres de l’Université libre de Bruxelles (ULB) et diplômée de l’Institut national supérieur des arts du spectacle en section film/radio/télévision. Maitre de conférences à l’ULB, elle travaille comme collaboratrice occasionnelle et consultante avec de nombreux réalisateurs et producteurs belges.

En 1986, elle est assistante-réalisatrice des frères Dardenne pour Falsch. Elle a travaillé régulièrement pour l’émission Strip-tease (RTBF).

Son hobby est l’écriture et sa nouvelle Fureur divine a été primée lors du concours organisé par le Ministère de la Communauté française dans le cadre de la Fureur de lire 1995. (Wikipédia)

Christiane Féral-Schuhl, ancien bâtonnier du barreau de Paris

Christiane Féral-Schuhl, ancien bâtonnier du barreau de Paris

Christiane Féral-Schuhl, de nationalités française et canadienne, est une avocate spécialiste des nouvelles technologies et notamment du droit de l’informatique. Elle a été bâtonnier du barreau de Paris du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2013.

Christiane Féral-Schuhl est une avocate spécialisée en droit des nouvelles technologies et en droit de la propriété intellectuelle. Elle intervient entre autres en matière de droit de l’informatique, de l’internet, des médias et des télécommunications.

Titulaire d’une maîtrise de l’université de Paris II, elle est admise au barreau de Paris en 1981.

Collaboratrice successivement du cabinet Giroux Buhagiar puis du cabinet Huglo-Lepage, elle exerce à titre individuel puis au sein du cabinet d’avocats Feral-Schuhl / Sainte-Marie qu’elle fonde avec Bruno Grégoire Sainte Marie en 1988.

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